L’Art comme source de RESILIENCE

  De l’Artiste à la thérapeute…

   Depuis l’enfance et pour des raisons intimes, j’ai été amenée à m’intéresser aux liens étroits entre la maladie, les drames de nos vies et les bienfaits qu’une expression artistique pouvait apporter. Personnellement, ces configurations psychologiques m’ont conduite à vivre une existence dédiée à l’enseignement et à l’art ! J’ai donc eu la chance de pouvoir m’exprimer et libérer bien des maux par le biais des mots (écriture, chant) ou de tableaux et de sculptures. Tous ce qui ne s’extériorise pas, s’imprime au plus profond de nous et ressurgit tôt ou tard de manière douloureuse! Remettre du beau et du sens là où il pouvait y avoir chaos, chagrin et impuissance, c’est là la source de la résilience

La belle Métamorphose ou, « COMMENT RENAITRE A LA LUMIERE? »‘

Le temps de la réalisation d’une œuvre, quelque soit cette œuvre, modeste ou plus ambitieuse, technique ou plus spontanée, permet le temps de la mise en conscience. C’est agir pour retrouver du sens dans ce qui s’est passé, c’est comprendre et peut-être, accepter et dépasser, même les plus grandes douleurs. C’est aussi le temps de mettre du symbole qui parle à tous et autorise celui qui souffre à « se dire » sans être trop explicite. Il sort ainsi de son silence et de la honte qui condamne. C’est la possibilité de dire et d’être « réacueilli » dans la société humaine. Le symbole parle directement à nos inconscients et a, de ce fait, un pouvoir libérateur exceptionnel.

Enfin, que nous soyons créatif par le biais de bouquets, de broderies, de poèmes ou de chants… qu’importe! Nos « trois cerveaux » sont mis en action. Notre cortex, celui qui est responsable de notre verbalisation, de notre intelligence la plus fine et la plus individualisée, conte une histoire… Nos émotions avec le cerveau limbique, nourrissent ce récit. Pour finir, c’est par notre corps et le cerveau dit reptilien, que nous allons extérioriser ces créations et ces drames… C’est donc une implication totale de notre individualité et de ce qui fait la noblesse de notre humanité qui passent par l’Art.

  Parallèlement à ces créations, je me suis formée au fil des années afin de comprendre nos constructions mentales, relationnelles, émotionnelles… En somme, mon souhait, ma passion, étaient de saisir les chaînes qui nous entravent inconsciemment et de les dénouer grâce à certains outils thérapeutiques actuels tels que la psychogénéalogie. Aujourd’hui, après les avoir expérimenté et avoir vécu en profondeur les changements que ces démarches apportent, je les partage avec vous. J’espère qu’elles vous offriront les mêmes émerveillements et les mêmes soulagements qu’à moi. En tant qu’artiste, et sans me substituer à un art thérapeute, je pourrais, si vous le souhaitez, vous accompagner un instant pour de petites créations qui aideront à votre développement personnel.

www.etreheureuxdetresoi.com

Soyez le Créateur de Vos Vies

l’ART POSTAL

l’ART POSTAL

 De tous temps, des petits malins ont illustré leurs courriers. Il n’y a aucune limite au genre, il suffit d’un support, d’une adresse et d’un timbre… associés à une imagination graphique. Collages; calligraphie; dessin stylisé ou peinture léchée: tout est possible!

Vous pouvez vous inspirer du timbre, jouer sur une découpe cartonnée en guise de carte postale très personnelle ou utiliser un papier coloré pour un travail plus original… Il n’y a pas d’age ni de compétences spécifiques puisque seul le jeu créatif importe.  Du plus difficile au plus épuré, laissez vous tenter, entre amis ou entre élèves d’un même cours de peinture!

art postal chevaux Sylvie Forestier

Merci aux artistes amateurs ou non qui m’ont permis d’illustrer cet article. J’attends vos courriers colorés…

L’art comme source de mieux être

Également, je me permets de vous offrir ici une astuce pour ¨être heureux d’être soi »: L’art postal peut vous aider dans des lettres pour se réconcilier ou pardonner (à ses parents, ses ex, ses enfants, Dieu ou la Mère Michèle…) Quelques principes de bases à connaitre:

  • Une vie sans souffrance n’existe pas (bé non, ça ce saurait…)
  • Nos parents, enfants, amants, amis, sont humains et donc comme nous, imparfaits (maintenant que vous le réalisez, j’espère que vous vous sentez plus légers)
  • L’éducation étant ce qu’elle est, nous ignorons généralement comment communiquer et pire, nous ignorons comment respecter nos besoins essentiels ( c’est pour cela que nos vies sentimentales sont souvent très compliquées!)
  • Ceux que nous avons blessé ou qui nous ont meurtris sont parfois victimes, bourreaux ou sauveurs du fait du point précédent (bref, nous n’avons pas appris à faire mieux...) et ces rôles alternent constamment!
  • En tant qu’adulte, dans toutes actions, toutes relations, nous avons une très grande part de responsabilité. La culpabilité est inutile mais savoir que nous pouvons changer nos vies par nos choix et le regard que nous posons sur les faits est une source de liberté considérable.
  • Inutile d’accuser vos parents (ils ont fait ce qu’ils ont pu et puis à l’age que vous avez, assumez vous…); les gouvernements (quoique…) l’incivilité du voisin; et tous ceux qui vous encollèrent quotidiennement: c’est fatigant, épuisant, bref toxique…
  • Le passé ne peut être changé, autant l’accepter plutôt que de le ruminer (c’est ce que j’appelle la double peine).
  • L’idée qui vient là est une notion essentielle pour vivre heureux: le PARDON. Celui-ci n’est pas l’oubli, mais simplement le fait de pouvoir tourner la page et savoir vivre dans un présent moins douloureux. Sans doute devrez vous d’abord vous pardonnez vous même…
  • Un acte symbolique passant par l’écriture et la créativité est une excellente solution pour évoluer et s’apaiser. Ce n’est pas magique mais bénéfique; tous les thérapeutes ( même si ils ne sont pas chamanes ou vaudous) et les écrivains vous le confirmeront.

la lettre de guérison, Comment ça marche?

  • C’est une lettre sandwich! Soit un début et une fin dans la gratitude et un contenu plus difficile au milieu…
  • Même si la personne ne reçoit jamais votre message (parce que celle-ci est décédée, que vous avez peur d’un retour ou que vous avez perdu sa trace puisqu’elle est partie avec vos économies…) le soulagement sera réel pour vous et vous permettra d’évoluer.
  • Ne faites pas de brouillon, ne corrigez rien. Les ratures, les lapsus et autres fautes sont révélatrices. Relisez une fois pour ajouter éventuellement un point oublié. Allez jusqu’au bout de toutes vos préoccupations (jusqu’aux pleurs car c’est, semble t-il, un bon signe)…
  • Ne gardez jamais la lettre. Détruisez la avec un petit rituel ou mieux, envoyez la réellement ou à une adresse symbolique et inventée.
  • Dans un premier temps, remerciez pour la relation et ce qu’elle vous a apporté. Même les pires liens vous ont permis de vous comprendre, de vous renforcez, d’être ce que vous êtes (et vous êtes une belle personne!) Tous drame comporte des bénéfices, trouvez les! Par ailleurs, vous y avez connus forcement quelques bons souvenirs (certes, ce sont les mauvais dont on se souvient facilement d’où l’importance de ce travail de prise de conscience dans l’écriture)…
  • Puis donnez libre cours à votre peine. Les émotions sont souvent en strates (derrière la colère, il peut y avoir la peur de l’abandon, le chagrin, etc.) Cherchez sous les couches! C’est là votre ressenti qui est toujours juste. Évitez d’accuser l’autre, restez en à vos émotions.
  • Parlez de faits que vous n’acceptez plus (en tant qu’adulte et avec le recul). Posez vos responsabilités (attention, vous n’êtes responsable que de vos ressentis, vos pensées, vos actes, vos paroles, jamais ceux des autres!) Posez clairement les choix que vous faites aujourd’hui, après prise de conscience salutaire.
  • Cherchez à comprendre le point de vue de l’autre ( qui est un ancien enfant mal élevé ou mal aimé avec ses peurs et ses fragilités, comme vous…) C’est là que le pardon peut intervenir même si tout n’est pas excusable.
  • Terminez sur une formule d’amour et de gratitude. C’est important pour vous comme pour l’autre.
  • L’enveloppe artistique sera positive: elle témoignera des cadeaux (matériels ou plus abstraits) liés à cette relation (ceux que vous avez reçus ou donnés.)

J’espère que ces petits conseils de développement personnel vous seront utiles…

Une création chaque mois…1/ les p’tits basques…

Une création chaque mois…1/ les p’tits basques…

Une création chaque mois…

Avec chaque newsletter, je vous convie à un jeu artistique, quelque soit votre technique ou votre approche ( crayon ; aquarelle ; feutres ; acrylique…). Si vous ne dessinez pas, je vous invite si vous le souhaitez, à écrire un poème, une nouvelle ; une sculpture, etc.

Vos propositions seront présentées sur le blog du peintre sur mon site : www.sylvieforestier-art.com

Ou sur ma page Facebook : sylforestier

Je vous souhaite de vous amuser avec légèreté en vous appuyant sur mes petits conseils. Il sera sympathique de voir la grande variété de vos créations artistiques. Rappelons-nous que nous sommes tous différents, c’est là la richesse et la beauté de notre humanité…

Dès cet instant, tout doit faire l’objet d’une décision (pas d’affolement, un petit pas après l’autre et tout devient facile!)

  • Allez-vous peindre sur un papier (ou une toile) vierge ou placer des collages, des textures, une teinte basique ?

  • Quels médiums allez-vous utiliser ? Au 21ème siècle, personne n’interdit d’en mélanger plusieurs…

  • Devez-vous poser un dessin solide ou vous laisser aller à des libertés et des déformations ?

  • Souhaitez-vous changer de cadre ou ajouter des éléments à la photographie ?

  • Souhaitez-vous un résultat purement esthétique ou vous laissez porter par des émotions ou une liberté gestuelle ?

  • Vous mettrez vous des contraintes précises pour changer de style ? EX : temps très court ; outils différents ; couleurs auxquelles vous n’êtes pas habitués ; etc.

Comme dans la vie, soyez joueurs et curieux (enfin, moi, c’est comme ça que je fonctionne…) Cet exercice artistique ne vous apportera qu’une satisfaction personnelle et la joie d’un résultat qui pourrait vous surprendre et vous aider à vous découvrir sous de nouvelles facettes. Il n’y a pas de note sur 20, pas de concours ou d’enjeu financier… juste le plaisir de créer et de partager votre vision des choses avec d’autres passionnés. Amusez-vous et laissez-vous guider par la seule boussole qui vaille : « j’aime ou je n’aime pas ! »

1/ les p’tits basques…

Créons autour d’une photographie : « les petits basques »…

Jeunes danseurs basques

Voici donc le premier jeu proposé à tous les créatifs… Une image sur un thème « classique et local ». Vous pouvez faire le choix de rester dans un style tout aussi conventionnel, très fidèle à la photographie pour prouver (à vous même ou autrui) votre maîtrise technique d’un médium précis. Vous pouvez également prendre le contre-pied de ce sujet sage et sympathique en jouant sur des partis pris audacieux ! Bref, CRÉER !

NOUS ATTENDONS AVEC IMPATIENCE VOS PROPOSITIONS

 Vos envois sur ce email: forestiersyl@gmail.com

Pour vous stimuler, je vous présente deux exemples de Nicole B., élève à l’origine de ces deux interprétations. Elle avait l’intention, dès le début, de fournir plusieurs versions de la même scène…

 

 

Dans sa première interprétation, Nicole souhaitait un dessin posé mais rapide (nous avons simplement mis des masses) avec quelques éclipses (le fond, le détail des mains…) Sachant qu’elle réaliserait deux fois ce sujet, elle ne désirait pas investir trop de temps sur cette étape ! Cette élève est particulièrement à l’aise avec l’aquarelle mais pour garder une modernité en accord avec la jeunesse des personnages, nous y avons ajouté 3 types de collages:

  1. Papier de soie sur les chemises.
  2. Ruban rouge pour les bérets et ceintures
  3. Papier rouge quadrillé pour dynamiser la composition.

Observez que ces touches de collages sont variées (tailles, nombres, formes)…

Le fond vert et ocre ayant été posé de manière très floue sur la globalité du papier, les chemises sont venues se superposer et nous y avons ajouté de l’acrylique blanche pour les illuminer.

Quelques détails simples mais justes sont venus compléter les visages ou les ombres. Nous avons sciemment utilisé du noir mêlé de blanc plutôt que des complémentaires déjà présentes sur ce tableau moderne.

1 bis/ les p’tits basques…(suite)

Nicole entre donc dans sa seconde création sur le même sujet. Nous avons gagné plus de temps encore en utilisant des clichés sur Bayonne et un morceau de sa photo originelle: seul l’un des danseurs a été dessiné (Nicole avait déjà une autre idée en tête, nous ne nous sommes donc pas éternisées…)

Ici, elle a eu recours à du pastel gras sous l’aquarelle, apprécions néanmoins la qualité et l’équilibre de cette composition.

 

A VOUS DE JOUER

 

Portraits d’enfants. Composition, gouache et collages.

Portraits d’enfants. Composition, gouache et collages.

Description et analyse

Cette création sur papier (55/ 40 cm. ) de Michou, est une réalisation en techniques mixtes, ce qui signifie qu’elle mêle plusieurs médiums: Gouache; feutre brun; aquarelle; collages de papier sulfurisé brulé, carte géographique et tresses de raphia (tout cela et rien de moins!)

Nous sommes bien évidemment parties d’une simple photo d’enfants, sans changer  d’échelle !!! Nous souhaitions des visages parfaitement ressemblant, hors, il faut être conscient que cette exactitude tient au demi millimètre pour un visage de taille normale. Si vous ne souhaitez pas que votre dessin ressemble au cousin ou au neveu de votre modèle, partez d’une grande photo et gardez précieusement la même taille.

Une stylisation, comment ça marche?

Toute stylisation est une suite de choix. Prendre parti par rapport à une simple copie parfaitement fidèle à la réalité n’est pas plus difficile. Parfois, une véritable création est plus facile, plus rapide, qu’une reproduction neutre qui exigera souvent de grandes compétences pour donner l’illusion de la nature. Sur mes cours, c’est donc souvent par confort que nous nous éloignons du sujet réel… Il n’en demeure pas moins juste qu’il est beaucoup plus stimulant de créer une pièce totalement unique, contemporaine et issue de vos choix personnels. Aller à la rencontre de vos goûts, de vos émotions et les traduire par des jeux de couleurs et de matières, n’est-ce pas un défit plus séduisant que de se réfugier derrière un sujet « bien peint »?

A l’atelier, nous disposons d’innombrables travaux d’artistes professionnels ou amateurs, quelques soient le thème ou la technique. Je conseille également d’aller sur des sites tels que KAZoART ou All posters. Grace à ces revues ( type Pratique  des arts), ces catalogues ( the Fine Arts Collection chez international graphics), ces recueils de créations d’élèves, nous pouvons élargir notre champ de vision et voir ce qui séduit chacun en terme artistique. S’en suivent des échanges nourris  sur des effets de dessin ou de peinture qui pourront s’adapter au sujet choisi par l’élève (le plus souvent, nous partons d’une photo ou parfois, d’une simple idée…) Nous ne faisons donc pas de copie de tableaux mais cherchons à découvrir ce qui correspond à la sensibilité de chacun. L’œuvre de l’élève n’est pas déterminée à l’avance, nous avons des pistes (un tableau qui lui a plut et son sujet) ainsi que des gardes fous (des conseils techniques en matières de dessin, de couleur, de composition…) Chaque travail sur le cours va donc faire l’objet de discussions préparatoires: mieux vaut savoir où l’on va plutôt que de s’apercevoir après avoir posé un dessin, que l’on aurait voulu un collage sous-jacent…

Ici, nous nous sommes inspirées d’une photo prise par des humanitaires et de travaux de types « carnet de voyage »,  comme cet exemple de Stéphanie Ledoux, une artiste talentueuse…

Comprenez que votre seule boussole, au-delà de ces 2 points de départ essentiels, doit se résumer à « j’aime ce détail« , ou « je n’aime pas! » C’est en suivant ce guide simple et en vous appuyant sur un peu de technique, que vous réaliserez une création personnelle sympathique. Lorsque vous appréciez un effet, un jeu de couleur,( qui parfois vient à vous même accidentellement, ) interrogez vous pour savoir si vous pouvez le retrouver sous d’autres facettes, en d’autres endroits du tableau en cours de réalisation. C’est un constant dialogue entre ce qui apparait sur votre papier ou votre toile, et vous-même. Si certaines choses vous déplaisent, ne poursuivez pas dans ce sens: recouvrez les, modifiez les…

Aujourd’hui, les peintres contemporains peuvent tout se permettre. Autorisez vous les libertés nécessaires ! Seule compte votre satisfaction finale. Les bases techniques (dessin, couleurs, composition, etc. que vous pouvez retrouver en vous abonnant à ma newsletter ) sont là pour vous faire gagner du temps et en qualité, c’est en cela qu’elles sont précieuses !

La réalisation concrète de ce tableau

Une fois que nous avions décidé de placer des collages (à l’atelier, nous avons un placard entier de papiers, dentelles, vieux livres… à cet effet) et de laisser une certaine transparence au niveau des visages (notamment sur le bébé simplement dessiné au trait…), nous avons réparti quelque papiers sulfurisés de tailles et de formes variées et la carte de Madagascar. Nous avons évité les lignes parallèles. Le papier (issu d’une tarte cuite dans mon four…) ne devait pas être placé sur des points importants puisqu’il supporte mal la gouache.

Dans un second temps, nous avons posé le dessin des enfants au crayon (voir la vidéo sur le dessin en attendant des précisions spécifiques au portrait). La petite fille est peinte à la gouache (matériel peu couteux et couvrant)  Michou ayant un peu souffert pour ce traitement (elle est plus habituée à l’aquarelle…) nous nous sommes contentées de la ligne au feutre pour la deuxième tête, ce qui avait l’avantage de l’originalité et de la rapidité d’exécution. Nous sommes ainsi restées dans un esprit croquis et carnet de voyage. Nous avons modifié les teintes du vêtement pour plus de dynamisme et choisi une base verte à l’aquarelle très humide pour le fond (mariage heureux du jaune et du bleu présents ailleurs). Au final, nous avons introduit des morceaux d’un sac en fibres végétales (remarquez leurs longueurs diverses et leur positionnement ainsi que le côté effilochée de l’une d’elles… c’est fait exprès !!!)

Voili, voilà, ne restait plus qu’à signer.

 

LE MYTHE DE L’ARTISTE MAUDIT

Avant les Impressionnistes…

Cette croyance répandue d’un artiste torturé par sa création est en réalité très récente. Elle est née vers le milieu du 19ème siècle avec le courant impressionniste. Auparavant, le peintre possédait un savoir-faire, un métier reconnu et une clientèle privilégiée. Pas de quête de style, juste quelques spécialités qui nourrissaient honnêtement son artisan ; le portrait familial ; la scène de chasse ; le bouquet décoratif ou le nu mythologique (dépourvu de toute malice, bien évidemment!) autant d’œuvres qui dérangeaient peu les conventions et l’acheteur. J’aime à penser que cette société corseté pouvait s’extasier benoitement devant un sein blanc, de la fesse généreuse, des corps enlacés, dès l’instant que le carquois de Diane chasseresse « validait » le spectacle!

William BOUGUEREAU

Nymphes et satyres…

Par opposition, vous comprendrez pourquoi, un tableau de Manet figurant des prostituées dénudées aux côtés de leur clients contemporains, attirera les crachats (il faudra le faire protéger par un gendarme…)

Ce Détail qui fit voler l’Histoire de l’art en éclat:

Cependant, tout évolue… Cet art sclérosé depuis des siècles, se heurte à une véritable apocalypse : la photographie ! Imaginez le choc pour certains, ,« le scandale» provoqué par cette invention diabolique. La jeune génération en revanche, est loin de voir dans ce nouveau procédé un concurrent déloyal Ces artistes perçoivent la photo comme une libération ! Les vieux codes qui obligeaient les peintres à travailler les mêmes sujets de la même manière, peuvent enfin être remis en question.

Ici, le salon officiel qui permettait de se faire connaître ou reconnaître ( parmi des milliers d’œuvres et une seule fois dans l’année…) Il fallait faire grand (TRÈS grand) pour être simplement visible, d’autres choisissaient de faire BRILLANT ( d’où des couches de vernis parfois excessives qui condamnèrent certaines toiles…)

 

Il y a désormais une nécessité vitale à se réinventer : la peinture classique, qui instaurait un académisme comme référence unique et rigide peut enfin voler en éclats ! Les Boudin, Cézanne, Degas, Monet, Pissaro, Renoir, Sisley… refusés d’année en année au seul Salon d’Exposition Officiel peuvent s’échapper et exprimer leurs désirs de différences dans un espace moderne en 1874 : l’atelier du photographe NADART !

Remarquons que d’autres inventions bouleversent l’Art de cette époque industrielle: les tubes, permettant de transporter la peinture à l’huile hors de l’atelier ; les trains, permettant de transporter les peintres hors de leur ville grise ; les traités sur la physique des couleurs qui révolutionnent la compréhension de celles-ci. Comment s’étonner qu’une période aussi prolixe donne naissance à des peintres révolutionnaires ? Les impressionnistes sont intrépides et passionnés, le romantisme ambiant les poussent à écouter leurs émotions et à transgresser les anciens carcans qui étouffaient la peinture. Place à des choix audacieux ! Les bleus se mêlent aux oranges pour créer des bruns ( ce qui fera dire aux vieux jaloux, que les nues sont des « noyées » tant les ombres basculent dans les violets…)

Les paysages, considérés comme un genre mineur sont enfin découverts : les artistes sortent pour faire vivre la lumière et rendre hommage à ces sujets changeants et innombrables.

L’Art devient un risque !

Ces jeunes barbus impétueux questionnent la peinture,  se fixent des défis, se cherchent une personnalité. Qu’est-ce que la couleur? Comment la lumière, la pollution, la vapeur, les reflets, jouent avec elle? De là découlent tous les tableaux « en série » sur lesquels se déclinent toutes les heures du jour: les cathédrales, les meules et les locomotives de Monet…

La Cathédrale de Rouen dans tous ses états… dans ses lettres à son épouse, Monet avouait en « rêver la nuit et n’en plus pouvoir »! Il  réalisa toutes ses toiles durant la même période, les alternant en fonction des heures du jour et du climat.

Renoir s’intéresse quant à lui aux jeux d’ombres, à la rapidité de son exécution…

L’éphémère devient défis !  En extérieur, il n’est plus possible de travailler longuement : la touche s’empâte, l’artiste doit « peindre dans le frais » et recommencer encore et toujours. Le sujet s’efface dans la recherche de l’effet qui révèlera le soleil ou le vent…

Les peintres conventionnels, heurtés par ces sujets mineurs et cette facture bâclée, hurlent en cœur : « C’est la fin des BEAUX arts ! »

Quitte à être pauvre, le peintre s’engage:

Le 19 ème siècle c’est aussi l’extrême misère de la classe ouvrière, travaillant de l’enfance à la mort pour se nourrir avec peine. Paris, ville lumière est également la ville de la prostitution à tous les étages… Les artistes témoignent donc de cet esclavage moderne, notons que tous ont vécus à un moment ou un autre des soubresauts politiques tragiques (révolution de 1830 qui fit chuter Charles X; émeutes de juin 1848 avec 4000 morts et 15 000 déportés et enfin la triste Commune en 71, avec une boucherie de près de 25 000 fusillés !)

Nous voici donc bien loin des naïades charmantes et insouciantes…

Toulouse Lautrec et les prostituées attendant l’hygiéniste….

Degas: Blanchisseuses, entre l’alcool et l’épuisement. Des petites bonnes surprises par un voyeur durant leur toilette (le cadrage si particulier…)

Puisque les routines picturales ont volées en éclats, et que la plupart des créateurs peinent à être reconnus, chacun s’interroge sur de nouveaux modes d’expressions et une facture personnelle, en toute liberté. La sensibilité des artistes, porteuse de diversités, d’émotions, d’anecdotes particulières, fait éclore des œuvres originales qui marqueront l’histoire. Le rôle de l’artiste change: il devance le goût de son temps, quitte à ne pas être compris. Hors des conventions sociales, il doit s’affirmer comme unique dans ses choix, ouvrir son propre sillon… Certains connaitront dès lors une célébrité posthume, quand l’œil du public se sera accoutumé à ses partis pris modernes (et ça, c’est ballot). Certaines toiles ne sont « lisibles » ou acceptables que plus tard; les exemples sont légions depuis.

Cette sensibilité, ces choix professionnels qui ne sont pas forcement rémunérateurs, sont donc souvent sous tendus par de violentes passions. Ainsi, certaines pathologies profitent à la créativité. Citons  la bipolarité qui porte en elle quantités « d’avantages » propices à l’art moderne ou contemporain: hypersensibilité émotionnelle, facilité à penser hors des cadres; perfectionnisme, capacités à travailler des heures sur une obsession, etc.

Le bon docteur Gachet, qui hébergea bien des peintres (souvent contre des toiles, il était fin collectionneur…), déclarait 2 jours avant le suicide de Van Gogh: » cet homme n’est pas fou; c’est un artiste! »

Van Gogh la nuit étoilé

J’espère avoir éclairé votre nuit en vous expliquant modestement ce mythe de « l’artiste maudit » (mais heureusement pas toujours…)

Sylvie.

 

 

 

 

COMMENT CHOISIR SON COURS ET SON PROFESSEUR DE DESSIN (En 6 points…)

Quel cours dessin choisir?

  1. Préférez un professionnel plutôt qu’un amateur qui tient un atelier « pour s’occuper ». Je n’ai rien contre les « retraités/peintres/amateurs-du-dimanche », ce peut être de charmantes personnes… Certains ouvriront un cours dans une salle municipale et donneront bénévolement de leur temps. Ça n’est pas cher mais ça rapporte rarement gros… Au pire vous finirez frustré et convaincu que l’art n’est pas pour vous !
  2. Attention également aux artistes réputés. Ils possèdent par là-même un style bien affirmé acquis au fil de nombreuses années. Vous les verrez travailler dans ce sillon ( avec une facilité un peu écœurante pour vous) et devrez également vous plier à cette manière de créer. La petite cerise sur le gâteau : certains peintres qui donnent des cours redoutent de voir leurs élèves les plagier et font de la rétention d’informations (ce qui est un comble pour un enseignant mais reste compréhensible dans ce cas précis…) Le talent ne fait pas nécessairement un bon pédagogue attentif à votre personnalité, (même si leur prestige rejaillit sur leurs tarifs…)
  3. Comme toujours, la bonne décision se trouve loin des extrêmes : choisissez un peintre compétent dont l’activité principale est de donner des cours. Je crois ce point capital, car le professeur que vous choisirez doit vraiment aimer transmettre ! Il doit aimer ses élèves avec patience et bienveillance. Parfois l’Ego d’un artiste se trouve froissé de ne pas être assez reconnu, les leçons ne seront pour lui qu’une source de revenu indispensable mais méprisée.  Ne prenez pas un peintre qui enseignera avec agacement ou condescendance (ce serait bêta !)
  4. Soyez attentif à la diversité des propositions en terme de médiums (avant d’avoir réellement pratiqué vous ne pouvez savoir vers quelle technique votre cœur vous portera) et en terme de styles. Ceci est primordial : vous devez pouvoir vous interrogez sur ce que vous aimez vraiment ! La créativité peut être enseignée dès le début à condition que vous puissiez décider de la manière dont vous voulez vous exprimer. Depuis les impressionnistes (soit plus de 150 ans tout de même,) chacun peut posséder une touche, un regard personnels : rien de plus désolant qu’un cours ou tous réalisent le même sujet au même moment… Rappelez-vous : Vous êtes UNIQUE !
  5. Tout est affaire de confiance et d’affinités. Vous vous placez dans une situation de vulnérabilité en sortant de votre zone de confort : apprendre est chose stimulante mais délicate… Votre professeur doit vous correspondre et être sécurisant afin de vous accompagner paisiblement. Avant de vous inscrire, échangez longuement avec lui, prenez vos renseignements, comparez ( je ne parle pas ici de prix mais plutôt de personnalité…)
  6. Votre ressenti sur les séances dépend également du groupe: c’est là une alchimie délicate qui varie en fonction des intervenants. Ce peut être la naissance d’amitiés ou la raison de votre rejet du cours… Si le professeur n’a qu’une faible marge de manœuvre sur ce plan, son choix reste déterminant concernant les effectifs. Personnellement, je suis convaincue que seul un petit nombre d’élèves, permet un suivi individualisé et donc, de qualité. Nous sommes tous différents sur le plan de notre niveau ou de nos aspirations. Selon ma « longue expérience », je dirais que huit me semble un maximum pour que le discours de l’enseignant s’adapte à chacun dans un soutien efficace. Ce point est encore plus crucial si vous manquez de temps (imaginons une séquence de deux heures… que vous reste-t-il en terme de dialogue avec l’enseignant?)

Ceci dit, soyez patient et indulgent avec ces pauvres professeurs…Il est parfois difficile d’accepter avec philosophie certains élèves (et ici, je ne donnerai jamais de noms, alors que je suis détentrice de lourds dossiers…)

Débuter en Dessin

nous pouvons tous être ARTISTES…

LANCEZ VOUS !

10 Petits conseils aux peintres débutants pour ne pas se décourager…

  1. Soyez votre meilleur ami, ne vous jugez pas, ne vous dénigrez pas. Vous n’en tirerez aucun bénéfice. Il est normal d’être maladroit avant d’être excellent… Vos erreurs seront vos meilleurs expériences : en vous corrigeant, vous mémorisez bien mieux.

  2. Personne n’exige que vous réinventiez seul la perspective ou les lois de la couleur ! Les sources d’informations sont nombreuses : des livres ; des vidéos ; d’autres passionnés ; des professeurs… Allez chercher soutiens et conseils, vous gagnerez un temps précieux !

  1. Il est naturel de connaître quelques angoisses lors des débuts. Sortir de sa zone de confort pour acquérir de nouvelles compétences exige de la concentration (votre cerveau consomme alors autant que le corps d’un gros sportif…) Dîtes-vous que si nous stressions autant derrière un volant que lors de notre première leçon de conduite ; chacun circulerait en train…Avec le temps, vous êtes devenu plus confiant. Respirez.

  1. Ayez confiance en vous ! Le dessin, la peinture, font appel à la motricité fine (que vous possédez depuis le CP ) et à une bonne vue. Chaussez vos lunettes s’il le faut et apprenez ! C’est une technique qui si elle est bien enseignée reste simple et valorisante. Les neurologues sont formels : il n’y a pas d’age pour progresser. Plus d’excuses donc ! Les regrets de fin de vie sont si tristes…

  1. Ne pensez pas aux « immenses difficultés » qui sont face à vous. Appuyez-vous chaque fois sur vos acquis et posez un petit défi sur chaque réalisation. Un pas après l’autre.

  2. Faites attention à ne pas poser d’ambitions trop importantes dès les premiers dessins. Il y a une logique dans tout apprentissage. Certains sujets réclament des acquis. Qui songerait à faire courir un enfant qui n’a pas appris à marcher ?

  1. Laissez vous guider par votre plaisir dans le choix du sujet, du professeur, du style… Votre joie est votre seul boussole et la source de votre énergie.

  1. Prenez de la distance et du repos lorsque vous sentez que vous vous forcez mais pratiquez régulièrement et sur du long terme. L’enthousiasme des débuts ne suffit pas à enraciner de bons résultats quelque soit le domaine d’apprentissage.

  1. Ayez des maîtres à admirer. Leur influence, leurs œuvres, vous stimuleront mais ne vous comparez pas à eux. Vous n’en tireriez que des frustrations ! Votre seule comparaison doit être vis à vis de vous-même… « En quoi ais-je progressé depuis le mois dernier ? »

  1. Prenez de la distance face aux personnes toxiques. Si vous vous engagez sur une voie épanouissante, vous serez peut-être envié par certains qui n’ont pas le courage de sortir de leur routine ou de leur inconfort… Ça, c’est véritablement valable pour tout !

Qu’est-ce que le talent?

Être Doué ou ne pas l’être:

 Telle est la Question

Très souvent, (trop souvent, à dire vrai ! ) ceux qui me voient croquer un visage, une architecture en pleine rue, me déclarent, un sourire béa aux coins des yeux :

« Ahh… Pour vous, c’est facile : vous êtes DOUÉE ! »

Me comprendrez-vous si je vous dis que cette remarque m’encolére toujours ?

Si j’ai en moi à cet instant, un peu d’énergie, de patience, voir, un fond de généreuse pédagogie, je me laisse aller à expliquer à ( ces imb. Heureux,) à ces charmants passants, qu’il n’en est rien…

Être touchée par une bonne fée, mère Nature ou le doigt divin, n’a eu que peu d’incidence sur mes capacités graphiques. Il n’y a eu, je le crains, aucune lumière miraculeuse au-dessus de mon berceau. Cependant, quelqu’un de déterminant s’est bien penché sur mes couches-culottes ! Le fait que ma chère maman aurait souhaitée devenir peintre et que ses espoirs déçus se soient reportés sur sa fille me paraît une piste assez pertinente… Je confesse que mes premiers souvenirs sont liés à des dessins réalisés ensemble, à quatre mains. Nos deux têtes s’inclinaient au-dessus d’un seul papier qui se couvrait de merveilleuses couleurs. Ces instants de partages et de plaisirs ont fait naître ma passion pour l’art. Mon bonheur repose sur le simple fait que je n’y ai jamais renoncé…

Ce gentil loisir, je l’ai pratiqué avec une application obstinée sous le regard approbateur de ma mère qui m’offrait des bouquets de feutres à user… Étant aidée et aimée pour mes résultats de petite fille sage, j’étais fort fière de mes modestes créations ! Imaginez-vous qu’après quelques milliers d’heures de persévérance et plus de quarante cinq années d’études assidues, je sois parvenue à une certaine « fluidité » ? Et même un bon niveau…

Cette plongée dans mon passé m’a semblé très révélatrice de ce que j’ai pu constater avec l’immense majorité de mes élèves ou des artistes que j’ai pu côtoyer dans ma vie. La plupart d’entre nous avons une « filiation » artistique qui nous a orientée doucement depuis l’enfance. A titre d’exemple, citons le petit Amadeus qui fut grandement pris en charge par son exigeant papa, le professeur de violon Léopold Mozart. Les deux enfants de cette famille musicienne furent donc traînés dans toutes les cours européennes afin d’exploiter le généreux filon « jeunes prodiges ».

Je suis peinée lorsque j’entends parler de DON car cette notion est la négation même de toutes ces années d’efforts et d’exigences pour obtenir cette apparence de facilité… C’est pour moi un métier, qui, porté par une passion, m’a poussé à travailler plus longtemps et plus dur que beaucoup. Je crois enfin, qu’un talent qui n’est pas cultivé, se meurt et que vous perdez avec lui votre plus belle richesse.

Peu de choses nous sont réellement acquises à la naissance… Je ne suis pas née un pinceau à la main et un chevalet sous le bras ( Heureusement pour ma génitrice !) Comme tout savoir-faire, les beaux arts demandent techniques et persévérance. Il n’y a aucune obligation à les maîtriser, mais ils s’offrent à tous ceux qui le désirent. Si vous supposez qu’il faut avoir un « cadeau divin » pour avoir de quelconques facilités, vous vous interdisez cet apprentissage plutôt simple et tellement gratifiant. Le seul point essentiel reste votre Désir, ce merveilleux moteur de toute expérience réussie.

Oubliez vos réserves, vos croyances limitantes et prenez un crayon…

Lancez-vous!

Nous sommes Tous des CRÉATIFS !

Nous sommes Tous des CRÉATIFS !

Ne croyez pas tous ces rabats joie qui depuis votre enfance vous font croire que l’imagination, le pouvoir de créer, d’innover, n’appartiennent qu’à une petite élite de génie…

L’Humain ( et je crois savoir que puisque vous me lisez, vous en êtes un…) l’humain, disais-je, est, par nature, « un créatif ».

Songez (puisque vous le pouvez…) à la beauté des toiles de certaines araignées, à la perfection des alvéoles de ruches gorgées de miel et d’abeilles. Ces insectes ont les mêmes comportements depuis des millions d ‘années… Leurs réalisations, si régulières, sont dictées par l’inné lié à chaque espèce. Il n’existe pas un style « 19eme siècle » ou « Renaissance» dans la formation des nids ou des termitières ! Nous verrons rarement un chacal arborer une plume derrière l’oreille ou des pâquerettes autour du col parce qu’elles lui paraissent plus chics et lui donnent un « genre » culturellement apprécié par ses congénères.

L’Homme, au contraire, se distingue par une pensée élaborée, abstraite et terriblement individualisée (enfin, du moins, je l’espère pour vous…) Il est capable grâce à son merveilleux cerveau préfrontal d’imaginer des constructions, des récits extraordinaires, des machines le transportant dans l’espace ou sous les mers, des gadgets parfaitement inutiles et réjouissants, des œuvres d’art seulement faites pour vous bouleverser.

Chaque époque, chaque avancée technologique, témoigne de notre capacité à remettre en question les pensées et les modes de vie de nos prédécesseurs. Tout est fluctuant, tout possède un aspect différent selon votre éducation ou votre contexte économique et social. Votre perception est unique, elle vous pousse à donner VOTRE interprétation du monde et à y laisser une trace qui n’appartient qu’à VOUS !

Notre imagination a une puissance qui nous ouvre toutes les portes : aucun scientifique sans elle ! Il faut un Rêveur pour croire qu’une fusée de plusieurs tonnes pourra s’élever jusqu’ à une planète lointaine… Aucun conquérant sans la faculté d’entrevoir d’autres terres, d’autres richesses et entraîner des peuples entiers derrière un Espoir… Aucun musicien, peintre, poète, sans le désir de transformer ce que nous offre la nature en Beauté : une sculpture ou une trace d’ocre révélant un taureau sur une paroi ; un opéra ou une simple mélopée fredonnée avec la pluie.

Si le pouvoir de créer nous est naturel, il est aussi essentiel que le fait de respirer. Il nous est nécessaire pour nous épanouir, être soi-même et ne pas vivre la vie que d’autres auront choisi pour vous (vos parents ; vos enseignants ; vos patrons ; vos compagnons ; vos enfants ; vos amis ; la société ; les médias ; et-cetera. ! Je sais, qu’il y a là beaucoup d’influences qui étouffent votre petite voix intérieure… ne renoncez pas pour autant !!)

En bref, pour être heureux, il vous faut découvrir cette énergie stimulante et gratifiante qui se cache en vous. Au fil de ces articles ou vidéos, je vais partager mes savoirs-faire afin que vous puissiez exprimer votre talent. Cependant mon souhait principal est de vous amener à (re)gagner l’amour propre et la confiance indispensables à toute Création. C’est un merveilleux voyage en soi.


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